L’information majeure au terme des discussions, c’est le passage du SMIG à 60 000 FCFA, montant qui sera rehaussé par une prime de transport de 25 000 FCFA, soit un total de 85 000FCFA. Sans oublier que la retraite dans le privé va être fixée à 60 ans. Mais à 57 ans pour certains travailleurs selon leur capacité physique à aller jusqu’à cet âge. Cette annonce a été faite par M. Ebagnérin Joseph, 1er secrétaire général adjoint de l’Ugtci.
Comme l’a expliqué Adé Mensah, cette visite avait pour objectif précis, d’informer et de sensibiliser les travailleurs à la réconciliation nationale en cours, ainsi qu’aux élections professionnelles qui vont commencer en novembre. Aux délégués du personnel, Adé Mensah a rappelé que depuis dix ans, les travailleurs ont énormément souffert de la grave crise qui a secoué le pays. Avec son cortège de fermeture d’entreprises, de salaires impayés, licenciements, chômage technique, dommages matériels et de pertes en vies humaines à travers tout le pays. Sans que les premiers responsables syndicaux, ne puissent voler à leur secours. C’est pourquoi, au moment d’aller à la réconciliation nationale, selon les vœux du Président Alassane Ouattara, il était nécessaire pour les responsables de l’Ugtci, d’aller à la rencontre des travailleurs, pour les sensibiliser à ce processus, mais aussi recueillir leurs avis et préoccupations. Afin de donner toutes les chances de succès à la réconciliation.
Pour Adé Mensah François, la démarche de l’Ugtci, sera différente de celle de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) du Premier ministre Charles Banny. Car il sera question d’installer des Cellules de réconciliation dans les villes et villages afin d’être constamment auprès des travailleurs.
Aux responsables syndicaux de Yamoussoukro, Adé Mensah a, par ailleurs, révélé que leur union locale va prendre de l’envergure avec le transfert de la capitale, pour devenir une union régionale. Avec la construction bientôt d’une Bourse du travail comme à Abidjan. D’autant plus que le terrain a déjà été acquis, grâce aux efforts du responsable local Ouffoué Kouassi. Lui qui a dit un grand merci au bureau national, avant d’égrener les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs de la capitale politique.
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